Le Centre Hospitalier de Pont-Saint-Esprit a mis en place un plan de continuité des activités avec DataCore
Achetant 2 licences SANsymphony pour une volumétrie de 3To plutôt que HP StoreVirtual
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“Ce projet, mené à bien avec DataCore Software Corporation, nous a permis de remplir les prérequis pour participer au programme national ‘Hôpital Numérique’ et espérer bénéficier de subventions financières spécifiques dans le cadre de la transformation de notre système d’information,” explique Benjamin Desbrun, responsable des systèmes d’information et de la communication, Centre Hospitalier Pont Saint Esprit.
Le centre hospitalier (ex hôpital local) est une structure à taille humaine sans service d’imagerie, d’IRM, de scanner ou autres applications particulièrement gourmandes en termes de performance, besoin de stockage, etc. Cependant, il doit gérer un nombre important d’utilisateurs rattachés aux différentes entités gérées par le système IT central de l’établissement qui comprend: le centre hospitalier principal à Pont-Saint-Esprit, 3 maisons de retraites ainsi que de son ‘centre local d’information et de coordination’. Environ 450 utilisateurs différents (médecins, aides-soignants, psychologues ou employés administratifs) – ont ainsi besoin de services performants, fiables et accessibles à tout moment.
Pour ce faire, l’établissement avait mis en place, il y a quelques années déjà, un système informatique complètement virtualisé sous Parallels Virtuozzo Containers mais il n’avait pas encore intégré la virtualisation du stockage.
“Il est vrai, quand on se lance dans un projet de haute disponibilité, que l’on pense généralement en premier lieu à la redondance au niveau des serveurs d’application, mais pas au stockage”, explique Desbrun. “Quand on se penche sur le stockage, on se rend compte que de nombreuses solutions existent, notamment les baies de stockage des grands constructeurs, mais celles-ci ne fonctionnent pas nécessairement en mode synchrone et/ou ne sont pas accessibles à des petites structures comme la nôtre”.
Outre les besoins de haute disponibilité et de performances accrues, c’est le lancement du programme national de ‘l’hôpital numérique’ lancé en 2011 qui a fortement motivé la DSI à passer à la virtualisation du stockage.
Défi
Avec ce programme, le gouvernement français vise à inciter les établissements à moderniser leurs systèmes d’information. Pour y postuler et bénéficier d’aides financières spécifiques dans différents domaines, les candidats doivent remplir trois pré-requis: la gestion de l’identité et des mouvements patient, la fiabilité et la disponibilité des données et enfin, en garantir la confidentialité.
Concernant le second point ‘fiabilité et la disponibilité des données’, le programme prévoit entre autre un PCA (Plan de Continuité des Activités) afin d’expliquer les démarches à suivre en cas d’incident, d’informer sur les mesures qui ont été mises en places et sur les procédures à respecter, etc.
“Évidemment, avant de pouvoir établir un tel document, il nous fallait trouver un produit qui tenait déjà la route techniquement”, s’exclame Benjamin Desbrun. “C’est ce qui a donné le coup d’envoi à nos recherches de solutions alternatives et au lancement d’un appel d’offre sous forme d’un Marché à procédure adaptée, ou ‘MAPA’, courant 2013.”
Choix de la solution et déploiement
Le cahier des charges établi par la DSI prévoyait alors une solution capable de sécuriser et d’apporter une haute disponibilité véritable, plus de performances à l’infrastructure et notamment la partie d’applications critiques en place, soit une vingtaine de machines virtuelles qui ne changeaient pas dont : 2 serveurs/ contrôleurs de noms de domaines (Active Directory); 1 serveur EAI (Enterprise Application Integration – l’intégration des applications d’entreprises) pour gérer les flux d’informations à travers différentes interfaces ; 1 ferme de 4 serveurs RDS (Remote Desktop Services) ; 1 serveur de fichiers, 1 serveur de messagerie sécurisée (SM), 2 serveurs Exchange en cluster ainsi que divers serveurs d’applications stratégiques comme le dossier patient informatisé, la gestion économique et financière, la gestion des ressources humaines, le planning, etc.
Après avoir étudié plusieurs solutions, dont notamment HP StoreVirtual, l’hôpital a choisi la solution DataCore SANsymphony. 100% logicielle, ouverte, indépendante du matériel sous-jacent, cette solution offrait le meilleur ratio prix-performance parmi les différentes offres évaluées. La solution lui avait également été recommandée par un confrère du centre hospitalier d’Aubenas en Ardèche, utilisateur de DataCore depuis quelques années.
Suite à une présentation produit détaillée et grâce aux conseils de Laurent Ibars et de Pierre Pradon, ingénieurs avant-ventes, DataCore, la commande a été signée en décembre 2013 pour 2 licences DataCore SANsymphony pour une volumétrie de stockage de 3To (soit 2×2,7To utiles). Le package de base comprenait déjà le thin-provisioning (l’allocation fin du stockage), seule la connectivité en fibre optique a été ajoutée en option.
Le déploiement a été effectué en janvier 2014 par Yohann Boissin, ingénieur chez l’intégrateur SAS Sud Telecom. Benjamin Desbrun a participé et bénéficié d’un transfert de compétence pendant les deux jours qu’a duré l’installation. Depuis, il ne se connecte quasiment plus. Tout fonctionne et il avoue se contenter des alertes automatiques envoyées par le système ainsi que des retours de Sud Telecom qui s’occupe de la maintenance. Dans le cadre du contrat signé pour 5 ans, il peut également faire appel au service support DataCore en cas de besoin.
Nouvelle infrastructure en place
L’architecture hyper-convergente mise en place et gérée par DataCore repose sur un parc informatique composé de matériel Dell exclusivement. Il comprend 125 postes multi-utilisateurs, 2 serveurs VMware ESX hébergeant 23 machines virtuelles, et comme nouveauté, 2 hyperviseurs de stockage SANsymphony. La nouvelle infrastructure a été scindée en deux et repartie entre l’ancienne salle et une salle de secours nouvellement créée. Situées sur le site principal de l’établissement, les deux salles sont éloignées d’environ 100m et séparées par de nombreuses portes coupe-feu etc. Elles sont reliées par une double connexion en fibre optique 10 giga et fonctionnent en mode de réplication synchrone actif-actif.
Bénéfices
“Avec DataCore, nous bénéficions d’une vraie haute disponibilité et de performances inégalées pour notre système IT, désormais sécurisé de bout en bout. DataCore était le seul en 2013 à proposer une telle solution avec une connexion du matériel en fibre optique, en tout cas pour des configurations à faibles volumétries comme la nôtre. Les autres solutions sont davantage destinées aux datacenter et hébergeurs de plus grande envergure et s’avéraient surdimensionnées par rapport à nos besoins et à nos ressources”, souligne Desbrun.
Parmi les autres bénéfices, il apprécie :
- Le système d’alertes qui envoie des notifications automatiques en cas d’anomalie,
- L’indépendance matérielle qui permet d’augmenter les capacités et d’ajouter du stockage de tout type et toute marque confondus, au fur et à mesure que les besoins de l’établissement évoluent,
- Les fonctionnalités d’auto-tiering et d’auto-provisioning visant à optimiser les ressources,
- La facilité d’utilisation de l’interface DataCore.
Coût du projet et ROI
Selon Benjamin Desbrun, le coût global de l’infrastructure en place est d’environ 100.000€. Ce budget tient compte de l’ensemble des serveurs et du stockage licences associées.
“Nous n’avons pas encore évalué le ROI exact de la solution. Quoi qu’il en soit c’était exactement celle qu’il nous fallait et qui nous a permis d’atteindre tous nos objectifs au meilleur tarif”, affirme Benjamin Desbrun. “Nous sommes très satisfaits du travail effectué au sein de ce projet par les équipes expérimentées de Sud Telecom et DataCore.”
Conclusion et projets à venir
“Grâce à SANsymphony, nous pouvons à ce jour proposer des services de classe entreprise à nos collaborateurs. De plus, la solution nous permet de respecter le critère 5b ‘sécurité du SI’ de la certification HAS (tous les 4 ans) pour tous les hôpitaux du secteur public. Enfin, elle nous a permis de participer à l’obtention d’une qualification pour les aides financières spécifiques dans le cadre du dispositif Hôpital Numérique mis en place par le gouvernement. En termes de sécurité, nous n’avons heureusement jamais vécu une panne réelle. Nous avons toutefois pu vérifier et valider le bon fonctionnement de la solution DataCore lors des nombreux crashs tests durant la phase d’installation, ou lors des arrêts volontaires dus à la maintenance, de même qu’au cours des tests de nouvelles applications. Quant aux projets à venir, début 2016, nous étions à un taux d’utilisation de notre stockage de 73%, ce qui nous laisse encore une autonomie suffisante pour le moment. La volumétrie de nos données étant en constante croissance, nous prévoyons une augmentation des capacités et l’ajout de nouveaux disques en 2017 probablement “, conclut-il.
‘Faire moins avec plus’ avec Virtual SAN hyper-convergé de DataCore
et le stockage défini par logiciel
Le logiciel SANsymphony réduit les limitations d’entrée-sortie et les goulets d’étranglement. Ces derniers restreignent le nombre de machines virtuelles ainsi que les charges de travail qui peuvent être consolidées sur les serveurs et les plateformes hyper convergentes. Il permet aux serveurs x86 standard d’acquérir les fonctionnalités de stockage essentielles et nécessaires pour répondre aux exigences des applications d’entreprise de premier plan. La solution fonctionne sur les serveurs standards du commerce et couvre l’ensemble de l’infrastructure à travers tous les types de stockage (flash, disque et cloud) afin d’automatiser et d’optimiser la répartition des performances et l’allocation des ressources.
SANsymphony, basé sur la technologie de parallélisation des entrées-sorties de DataCore, tire parti de la génération actuelle des plateformes serveur multi-cœurs, permettant aux entreprises d’accroître la productivité et les économies de consolidation de serveur en permettant une augmentation des entrées-sorties nécessaire pour faire fonctionner un plus grand nombre de machines virtuelles. Davantage de charges de travail sont ainsi exécutées plus rapidement et à un coût inférieur.