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RAIDON

LaMCoS s’équipe d’une baie Pillar de 40 To

En partenariat avec Quadix

Laboratoire sous la tutelle de l’INSA de Lyon et du CNRS, pluridisciplinaire dans le domaine de la Mécanique des Contacts et des Solides et de la dynamique des Structures, le LaMCoS a entrepris un projet de mise à niveau de son architecture afin de répondre aux besoins des chercheurs en matière de calcul et de stockage de données.

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1 constat – 3 besoins – 1 nécessité
Regroupant 180 personnes réparties en 4 équipes de recherche et 1 équipe d’appui fonctionnel, le LaMCoS (Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures) travaille sur l’intégrité des structures, l’endommagement des systèmes de transmission et la science des frottements.

C’est en 2007 que le laboratoire a réalisé que l’architecture de son système d’information ne correspondait plus aux exigences des chercheurs en matière de calcul, d’intégrité et de sécurité des données, ainsi qu’à l’évolution de leur activité en termes de mobilité. En effet, jusqu’à cette date, le stockage des données était attaché à chaque machine avec le manque de souplesse et d’adaptation que cela implique. La fusion de deux laboratoires et l’absence d’homogénéité des systèmes ont également accentué ces différentes ‘faiblesses’.

De ce constat sont apparus 3 besoins :

  • évolution vers des calculs haute performance nécessitant l’acquisition d’un cluster de calcul;
  • sauvegarde centralisée des données des chercheurs impliquant une sauvegarde systématique et automatique des postes de travail des chercheurs;
  • optimisation de l’utilisation des serveurs entraînant une évolution vers une solution de virtualisation.

La première nécessité qui a résulté de ce bilan a été la consolidation du stockage vers une solution qui permette au laboratoire de répondre à ses différents besoins en termes de qualité et de quantité.

1 projet – 6 réponses – 1 choix
C’est en mode projet que le laboratoire a présenté ses besoins à des intégrateurs afin de réaliser un cahier des charges et de trouver une solution indépendante répondant aux différents lots (calcul, sauvegarde, virtualisation et stockage). L’appel d’offre a été lancé à l’été 2008. Sur les six réponses obtenues, seulement deux à trois répondaient de façon satisfaisante à l’ensemble des besoins exprimés; c’est finalement l’offre Quadix et Pillar Data Systems qui a été retenue.

Si le sérieux de l’architecture proposée et l’intégration globale des problématiques faisaient partie des facteurs déterminants, la réalisation d’une maquette et l’investissement des deux partenaires lors de la soutenance du projet ont également fait la différence.

La raison du choix du laboratoire a bien sûr été basée sur les caractéristiques techniques et fonctionnelles de la solution. "Même si c’était une technologie nouvelle pour nous, nous avons été convaincus de la qualité de la baie Pillar", confirme Jean-Michel Dumont, Ingénieur de Recherche CNRS responsable du Service Informatique du LaMCoS. "C’est une décision sur laquelle nous ne pouvions pas nous tromper. Il s’agissait donc de trouver la solution répondant à nos attentes de sécurité, de redondance et de fiabilité".

Trois points principaux ont favorisé le choix de Pillar: la facilité d’utilisation de l’interface administrateur, la redondance au niveau des contrôleurs disque et les possibilités d’évolution. En effet, le fait que les technologies RAID soient distribuées au niveau des tiroirs disques répondait aux besoins de sécurité accrue et d’augmentation de capacité sans perte de performance, un besoin de sécurité physique nécessaire dans cette démarche de centralisation des données. Les disques ‘réagissent’ en fonction de leur propre sollicitation sans incidence sur le fonctionnement du reste de la baie.

Le dernier point qui a conforté le laboratoire dans son choix est le respect des engagements de la part de Quadix. La commande a été passée en septembre 2008 et la solution était opérationnelle en janvier 2009.

50 machines virtuelles – 24 serveurs de calcul –
40 téraoctets

Aujourd’hui c’est une baie Axiom 600 de 40 téraoctets qui répond aux besoins du laboratoire, en stockant les données de 30 machines virtuelles (50 à terme) dédiées à chaque service, les données des postes de travail des chercheurs, ainsi que les données et les images des 60 machines consacrées à l’acquisition et au pilotage des dispositifs expérimentaux, qui doivent être sauvegardées en permanence.

L’installation de la solution Pillar a également permis de consolider un stockage dynamique et performant dans la mise en œuvre d’un cluster de calcul permettant aux chercheurs de réaliser plus de calculs, plus vite et surtout en parallèle. Ces calculs sont maintenant gérés par un ‘ordonnanceur de travaux’ qui détermine leur ordre d’exécution et la meilleure utilisation possible des machines, entraînant ainsi une économie de temps et de ressources. Sans remettre en cause l’architecture de stockage, le nombre de serveurs de calcul a pu depuis être doublé, passant ainsi de 12 à 24. Cette consolidation du stockage sur la baie Pillar permet aux chercheurs de lancer les calculs et de trouver leurs résultats sur un unique serveur sans se préoccuper de la taille et de la disponibilité de l’espace alloué aux machines de calcul.

1 solution – 100 % de disponibilité – 0 panne
En conclusion, la baie Pillar donne satisfaction au service informatique et aux utilisateurs depuis son installation, avec un taux de panne égal à zéro (aucun arrêt de la baie depuis deux ans). De plus, concernant l’axe majeur du projet, il n’y a aucune perte de performance et aucune remontée négative des chercheurs dans le traitement de leurs calculs.

Les propriétés de la baie Pillar, telles que l’attribution de capacité ou de performance en fonction des besoins par un simple ’bouton’ sans perturber la production, permettent au service informatique de se féliciter de ce choix, surtout avec des performances supérieures et une économie de ressources matérielles et humaines.

"La solution Pillar nous a permis de procéder à l’évolution et à la modernisation de notre infrastructure, tout en diminuant nos investissements matériels", conclut Jean-Michel Dumont. "Nous prévoyons une augmentation de nos besoins dans un an, une évolution que nous envisageons en toute sérénité".

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