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Cloud et nouvelles pratiques changent la donne pour le stockage et la sauvegarde – Markess

Marché français estimé à 210 millions d'euros en 2014

MARKESS International SAS, société d’études spécialisée dans l’analyse des marchés des technologies du numérique et des stratégies de modernisation des entreprises et administrations, annonce la parution de son étude multi-clients intitulée Évolutions des solutions de stockage et de sauvegarde avec le cloud : nouveaux enjeux – nouvelles approches, co-sponsorisée par Oodrive, Orange Business Services et OVH.

Alors que les entreprises gèrent des volumes de données en croissance exponentielle, les budgets des directions informatiques dédiés au stockage, à la sauvegarde et à la protection des données ne devraient croître que de 2,3% d’ici 2016 en France.

Pour autant, ce sujet est stratégique et la dernière étude de MARKESS, dont une synthèse sera prochainement accessible en ligne (après enregistrement) révèle des enjeux complexes associés à des pratiques en profonde mutation. Le développement des usages SaaS et mobiles, l’essor de nouveaux formats numériques, le big data et demain l’internet des objets, changent la donne en matière de stockage, de sauvegarde et de restauration de données. Les processus, les architectures et les infrastructures sont mis à l’épreuve et bien souvent peu adaptés pour répondre à ces nouveaux enjeux. Le cloud computing figure en bonne place parmi les réponses possibles.

Risques de défaillance des dispositifs de stockage ou de sauvegarde
insuffisamment évalués

Toutes les données ne sont pas systématiquement l’objet d’une démarche de stockage ou de sauvegarde.

MARKESS

Seule la moitié des 150 décideurs, interrogés, indiquent avoir déjà évalué les risques encourus par leur organisation en cas de défaillance de leurs dispositifs de stockage (1) et/ou de sauvegarde (2) de données. L’autre moitié a conscience que des risques existent mais n’a pas effectué ou n’estime pas nécessaire d’effectuer une évaluation de ceux-ci. Pourtant, plus des

Deux-tiers des décideurs avertis avancent des risques réels pouvant affecter l’image de leur société et engendrer des pertes financières. Près d’un décideur sur deux évoque aussi pouvoir faire face à des peines légales et une perte possible de confiance des clients.

En 2014, seuls 35% des décideurs interrogés mentionnent que toutes les données de leur organisation font systématiquement l’objet d’une démarche de stockage ou de sauvegarde structurée. Selon le contexte réglementaire et économique, le coeur d’activité et la typologie de clientèle de l’entreprise, il existe de multiples approches. Ainsi, 15% des décideurs font porter leurs efforts exclusivement sur les données sensibles ou critiques présumant d’un travail en amont de gouvernance associée. Il faut noter que 40% des décideurs sont plus évasifs avançant que cette démarche s’applique à la plupart de leurs données sans plus de précision.

Pratiques de stockage et de sauvegarde peu adéquates
face aux grandes tendances en cours

En 2014, quasiment la majorité des décideurs précisent que certaines données sont sauvegardées sur des périphériques locaux (clé USB, disque dur externe par exemple), faisant fi des approches structurées mises en oeuvre jusqu’ici par leur entreprise. Ils sont environ un tiers à mentionner que certaines données sont aussi stockées ou sauvegardées en dehors du système d’information, dans des applications SaaS (Software as a Service) par exemple ou en local sur des terminaux mobiles.

Par ailleurs, face aux grandes tendances en cours – croissance des volumes de données, partage de données et de contenus, adoption d’une démarche big data, recours à des solutions en mode SaaS, développement des objets connectés et essor des usages mobiles -, les décideurs interrogés reconnaissent que leurs pratiques actuelles en matière de stockage et de sauvegarde de données sont peu à pas du tout adéquates.

Pour Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice Associée, MARKESS, “ces résultats montrent que les stratégies de stockage et de sauvegarde de données des entreprises doivent aujourd’hui s’adapter. Elles doivent mieux intégrer dans leurs approches les nouveaux modèles économiques impulsés par le numérique au risque de passer à côté d’enjeux majeurs aux conséquences préjudiciables pour elles. Considérer ces nouveaux modèles comme mineurs ou sans impact serait une erreur d’autant plus que ces évolutions vont vite“.

5 nouvelles approches privilégiées en matière de stockage et de sauvegarde d’ici 2016
D’ici 2016, à l’écoute de ces tendances qui les interpellent, les décideurs devraient privilégier de nouvelles approches en matière de stockage et de sauvegarde de données.

Leurs efforts devraient porter sur:

  • suppression des contenus obsolètes ou non pertinents;
  • nettoyage des données pour mieux maîtrise le stockage primaire;
  • externalisation des processus de stockage et/ou de sauvegarde ;
  • recours à des ressources en ligne de stockage et/ou de sauvegarde ;
  • accès aux données depuis plusieurs équipements en temps réel (synchronisation).

Demande en faveur de solutions hébergées dans le cloud
Par ailleurs, plus d’un décideur sur deux pensent aussi que les solutions de cloud computing peuvent répondre à tout ou partie de leurs besoins en matière de stockage et/ou de sauvegarde de données, et notamment à mieux faire face aux enjeux précédemment évoqués.

Fort de ce contexte, le marché des solutions et des services de stockage et de sauvegarde dans le cloud est estimé par MARKESS à 210 millions d’euros en 2014. Ce dynamisme attire un contingent d’acteurs américains mais aussi français qui convoitent ce marché avec des solutions intégrant notamment des fonctionnalités plus poussées de partage, synchronisation et protection des données.

Pour aller plus loin, l’analyse des réponses à plus d’une trentaine de questions permet d’identifier des approches et tendances clés par typologie d’entreprise. Les entretiens conduits en parallèle auprès d’une centaine de prestataires complètent ces données et permettent de mieux appréhender et de positionner les acteurs qui accompagnent les entreprises dans ces projets.

La méthodologie suivie pour réaliser cette étude de plus de 80 pages de données par secteur et taille d’entreprise repose sur plus de 250 interviews réalisées de février à septembre 2014 auprès de :

  • 150 décideurs (chez les DSI et les métiers) au sein d’entreprises et d’administrations en France
  • 100 prestataires actifs sur le marché des logiciels et services numériques, parmi lesquels :

(1) Stockage (storage): entreposage en lieu sûr de données et/ou de contenus numériques servant de base à un traitement ultérieur.
(2) Sauvegarde (backup): ensemble des actions, outils et méthodes destinés à dupliquer des données et contenus numériques, particulièrement ceux considérés comme sensibles, et à les mettre en sécurité dans un but de restauration en cas de dysfonctionnement du dispositif sur lequel ils sont enregistrés. Le contenu sauvegardé n’est pas considéré comme figé et peut donc être modifié ou remplacé. La durée de la sauvegarde est fonction de la périodicité de la sauvegarde et porte le plus souvent sur du court terme.

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